Name
Diplopie en urgence : quelle imagerie adéquate ?

Merci de vous identifier pour accéder à ce contenu.

Je me connecte  


Auteurs :
Dr Huong NGUYEN THIEN
Sophie Espinoza
Abdelouhab Abanou
Bernard Vende
Amal Boutekadjirt
Tags :
Résumé

Introduction

Etude rétrospective de 20 diplopies adressées à l’imagerie en urgence.

Patients et Methodes

De septembre à novembre 2017, 12 hommes et 8 femmes de 21 à 77 ans ont présenté : 6 suspicions d’atteinte du VIe nerf, 3 atteintes du III, 1 atteinte du IV après traumatisme crânien, 2 cas de ptosis, 4 diplopies verticales post-traumatiques, 5 cas de diplopie binoculaire. Le début des signes varie entre quelques heures et plusieurs jours.

Résultats

L’âge, le début clinique, la précision de l’orientation clinique déterminent le choix de l’imagerie. Un contexte traumatique implique un scanner à la recherche de fracture orbitaire : 3 cas sur 4, avec incarcération musculaire dans 1 cas. Le traumatisme crânien induit en IRM des microsaignements en T2* au noyau du IV controlatéral. Sans traumatisme, l’atteinte du VI correspond à des hypersignaux T2 du tronc dans 3 cas, à un syndrome de Duane dans 1 cas, un AVC récent dans 1 cas. Une atteinte douloureuse du III correspond à un syndrome de Tolosa Hunt, une atteinte aiguë à un AVC récent. Les 2 cas de ptosis se sont révélé des infiltrations tumorales palpébrales et intra-orbitaires. Trois cas de diplopie binoculaire ont nécessité un contrôle après bilan Lancaster.

Discussion

-

Conclusion

Une diplopie en urgence impose une anamnèse et un examen clinique précis, les étiologies étant nombreuses et souvent erratiques, une « diplopie binoculaire » sans orientation amène souvent à une étude non ciblée donc non adaptée à la pathologie, avec perte de chance en cas d’atteinte dans les 1ères heures.