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177 - Greffe endothéliale: faut-il proposer une Dmek à tous les patients?

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Orateurs :
Dr Thierry BURTIN
Auteurs :
Dr Thierry BURTIN
Tags :
Résumé

Objectif

Montrer les limites techniques des Dsaek et des Dmek. Préciser les situations cliniques où réaliser une Dsaek serait préférable à une Dmek et inversement, même si en théorie la récupération est moins rapide et les résultats sont moins spectaculaires en dsaek que lors de la réalisation d'une dmek.

Description de cas

  1. Il s'agit d'une analyse de 20 cas difficiles sur 200 greffes endothéliales consécutives par un seul opérateur. Le taux de décollement du greffon ou d'echec de greffe à court terme (6 mois) directement imputable aux difficultés techniques

Observation

 Les patients sont regroupés en fonction de la pathologie cornéenne: dystrophies de Fuchs, dystrophie du pseudophaque, patients phaques ou aphaques, yeux vitrectomisés ou pas,  pachymétrie préopératoire supérieure à 750 ou pas, patients déjà greffés et le choix de la technique opératoire, dsaek ou dmek. 

Discussion

Il apparaît qu'il est préférable de privilégier les Dmek dans les groupes des dystrophies de Fuchs, phaques ou aphaques et en cas de pachymétrie < 750 µ. Dans les cas de dystrophie du pseudophaque où la pachymétrie est supérieure à 750 µ et la visibilité préopératoire est très mauvaise, il est préférable de réaliser une Dsaek. En cas de vitrectomie préalable, la réalisation d'une Dmek est techniquement plus difficile et il y a moins d'échec en cas de Dsaek.

Conclusion

Le choix de la technique opératoire est intimement lié au contexte clinique et il faut savoir proposer une Dsaek qui a plus de chance de réussir du premier coup, que vouloir à tout prix réaliser une Dmek.