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Dystrophie choriorétinienne du pôle postérieur : à propos d'un cas suivi sur 10 ans

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Orateurs :
Dr Claire DCLOUX
Auteurs :
Dr Claire DCLOUX
Dr Rémi PYRA
Albert Jean-Charles 2
Dr Maxime CHASSERY
Dr Guy POMAN
Harold Merle 1
Tags :
Résumé

But

La dystrophie choriorétinienne hémisphérique du pôle postérieur correspond à une atrophie choriorétinienne péripapillaire s’étendant le long de l’arcade vasculaire inférieure et épargnant la région fovéolaire. 

Observation

Il n’existe que très peu de cas décrits de dystrophie choriorétinienne hémisphérique du pôle postérieur et aucun suivi de l’évolution n’a été réalisé jusqu’ici.

Cas clinique

Un patient de 82 ans présentant une dystrophie choriorétinienne hémisphérique du pôle postérieur bilatéral a été suivi pendant 10 ans. Au fond d’œil nous retrouvions une atrophie choriorétinienne impliquant la moitié du pôle postérieur de l’aire juxta-fovéolaire jusqu’à l’arcade vasculaire inférieure qui, au niveau du champ visuel, se traduisait par un scotome arciforme supérieur. L’autofluorescence était typique avec une plage hypoautofluorescente arciforme. Les clichés angiographiques montraient une hyperfluorescence centrée par une zone hypofluorescente et l’OCT-angiographie retrouvait une diminution globale de vascularisation dans les territoires d’atrophie. Il y avait une diminution diffuse de la réponse photopique et scotopique à l’ERG.

Discussion

On retrouve une stabilité des lésions sur les différents examens entre 2009 et 2019, ce qui nous laisse penser la probable non évolution de la maladie. On note pour la première fois à l’OCT-angiographie une diminution globale de la vascularisation choriorétinienne, à la fois, dans le plexus superficiel et le plexus profond, mais également au niveau de la choriocapillaire. 

Conclusion

La dystrophie choriorétinienne hémisphérique du pôle postérieur semble être une maladie stable dans le temps avec une diminution globale de la vascularisation choriorétinienne.